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Sainte-Claire, quelqu'un qui a voulu "venir à sa suite" (Dt 4, Mt 16)
Après Laurent, après Édith Stein, après Dominique, voici Claire, un vrai torrent ! Celle qui réconfortait le Poverello, celle qui comme lui aimait la pauvreté et la création autour d'elle. "Si quelqu'un veut marcher à ma suite", dit Jésus. Elle l'a entendu et elle a marché. "Qu'il prenne sa croix", ajoute-t-il. Prendre sa croix, Jésus l'a fait à sa passion, mais avec lui, c'était des malfaiteurs, des maudits, qui la portaient pour être condamnés. S'agit-il de risquer d'être vu comme un maudit devant les hommes ? En tout cas, prendre sa croix invite à passer outre les "qu'en dira-t-on". Saint François et Sainte Claire l'ont éprouvé dans leur chair. Au paralysé, Jésus avait déjà dit : "prends ton grabat". Ça aussi, c'est une petite croix, un fardeau. Mais au lieu de m'étendre dessus, c'est mieux de le porter. Le laisser ? Non, il fait partie de moi. Et souvent nous nous disons mutuellement : "surtout reste toi-même". Alors c'est avec mon grabat, ma croix. Je suis moins vu comme maudit avec un grabat qu'avec une croix, mais j'ai quand même à lâcher le qu'en dira-t-on. L'important, c'est de connaître ce que je veux suivre, ou plutôt Celui que je veux suivre : Jésus, le Christ. Et "qui perd sa vie à cause de moi la trouvera". Où va-t-il la trouver ? Où cela va-t-il l'amener ? Et à quoi ?
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Olivier de Framond, compagnon jésuite
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