Dieu qui réponds à la pénitence en récompensant les justes et en pardonnant aux pécheurs, prends pitié de nous, écoute-nous : que l’aveu de nos fautes nous obtienne la grâce de ton pardon.
Nous avançons, avec nos moyens, nos pauvres moyens humains. Tu entends notre attente, tu la reçois et tu nous réponds selon notre manière. Tu récompenses les justes, tu pardonnes aux pécheurs. De cette manière, tu nous donnes de croire aux capacités de notre liberté, à la validité de nos efforts. Tu nous constitues ainsi comme des interlocuteurs valables.
Tu nous donnes à travers cela de te parler avec encore plus de vérité, de sincérité, de confiance. Le mot qui nous vient est celui de pitié, pitié que nous te demandons pour nous aider à vivre. Nous te faisons confiance, nous croyons que tu veux notre bien véritable et notre vie nous acceptons de plus vouloir la mener seuls mais nous désirons la mener avec toi. Nous désirons te parler vraiment, pouvoir envisager demain avec toi…
Nous savons que la parole est précieuse entre nous, elle exprimer et fait évoluer notre relation entre toi et nous. Nous voulons te signifier notre reconnaissance. Nous voulons marcher avec toi et pour cela nous voulons d’abord et avant tout te parler. La vraie vie, c’est la relation avec toi, ce qui compte c’est cela. Tout ce que nous pouvons faire est secondaire, accessoire. La vie elle se prend de la relation avec toi.
Ce que nous pouvons te dire c’est la vérité de notre être, nous osons te faire l’aveu de notre cœur divisé, nous nous confions ainsi à toi, à la grâce de ton pardon…
Dieu qui réponds à la pénitence en récompensant les justes et en pardonnant aux pécheurs, prends pitié de nous, écoute-nous : que l’aveu de nos fautes nous obtienne la grâce de ton pardon.
Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite
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