Samedi de l'Avent - La moisson est abondante …

Publié par Père Olivier de Framond sur 7 Décembre 2017, 15:59pm

Catégories : #2016 framond

Is 30, 19-21.23-26 ; Ps [146 (147A), 1-2, 3-4, 5-6] ; Mt 9, 35 – 10, 1.5a.6-8

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Regard de Dieu surprenant ! Il voit les foules qui viennent, harassées, abattues, comme des brebis sans berger. Et il y voit une moisson abondante, grains de blé pour la vie. Royaume de Dieu caché. Moisson de vie cachée. Il a suffi que Jésus passe et elle s’est révélée. Infirmes désemparés, le berger s’est levé, ça les a mis en mouvement. Voici la moisson que Dieu voit. Il ne manque que les ouvriers. Quels ouvriers ? Des compagnons pour accompagner et aider ce mouvement de soifs que réveille le passage de l’Ami de la Vie, l’Ami des hommes. Ils sont là pour contempler ce mouvement, la sève qui circule enfin reconnue par les foules à qui le berger va ouvrir de verts pâturages. Ils attendaient une sève, un soleil, une eau pour sortir respirer et grandir. Errants, infirmes, ils deviennent moisson ! L’ouvrier ne l’est que parce que le berger l’a appelé, pour voir et faire de même : susciter ce mouvement de foules, humanité en soif d’une vie nouvelle.

Notre cher « Johnny » (Halliday), grain de blé tombé en terre, tenait à la fois des foules et du berger. A la fois infirme et mis en mouvement par les foules malades comme lui d’humanité. A la fois ravagé et parti vers une source, abattu et débordant d’énergie pour aller vers un berger qui lui restait caché dans les foules qu’il électrisait. Les foules d’Isaïe n’ont pas entendu ses « Gabriel », ses « ô Marie », ses « j’ai oublié de vivre ». Mais elles aussi avaient soif de paix, elles ont pleuré des larmes, une pluie est venue, un soleil, une lune même, venus chauffer les cœurs. Seigneur Jésus, que nous soyons tes foules et ouvriers du Père pour sa moisson !

Père Olivier de Framond

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Temps de l'avent, temps de la simple humanité

Marc 1,1-8. 2e dimanche de l'avent, année B - Recevons notre vocation propre, en ne cessant de cheminer.