Peu à peu chacun de nous, comme consacré, nous nous sentons devoir nous ouvrir à la perspective d’un chemin nouveau à entreprendre…
Alors dans cette page d’Evangile quel Enseignement se révèle à nous pour la vie consacrée aujourd’hui… pour sa mission, sa réponse…
Rappel Une attitude générale de vie pour tous et pour la Sainte Famille elle aussi… et pour nous aussi : considérer un triple rapport à nos vies : la vie passée la vie présente la vie future quelle attitude à chaque fois…
Trois mots : purification, offrande et présentation
Que le passé soit accueilli et purifié, le nôtre celui de notre groupe d’appartenance
Que le présent soit le lieu du merci et de l’offrande aussi bien le nôtre que celui de notre groupe d’appartenance
Que le futur soit présenté aussi bien le nôtre que celui de notre groupe d’appartenance…
Voilà une Attitude générale de vie… la Sainte Famille n’y déroge pas, nous non plus.
Mais par grâce la présentation de l’avenir reçoit tout aussitôt une réponse pour la Sainte Famille
Alors Comment vient la réponse qui spécifie la présentation…
Deux figures surgissent un homme et une femme tous les deux âgés Anne et Syméon
Un du temple Anne de la tradition du bien réglé et un autre de l’extérieur du temple de l’ailleurs de la société, du désordre, de la vie qui se transmet Syméon… par lui la spécificité de la réponse attendue se dit… relisons l’Evangile…
« Cet enfant sera la lumière qui se révèle Il sera un signe de contradiction ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Le salut se présente ainsi comme de donner à son interlocuteur de pouvoir faire la vérité dans sa vie avec trois étapes :
La révélation du mystère qui ouvre à la manifestation de la contradiction en la manière de vivre et cette manifestation permet alors le dévoilement du cœur… et le salut. C’est bien ainsi à la croix avec le bon larron… à un Dieu modeste et présent, le larron reconnaît une vie ruinée, et formule une demande du cœur…
La suite du Christ implique certainement cela aussi pour nous alors trois questions nous viennent…
Quel visage nous sentons-nous appeler à révéler du mystère de Dieu ?
De quelle contradiction cette révélation est porteuse envers nos interlocuteurs ?
Et cette révélation quel dévoilement permet-elle en eux ?…
Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite