Jardinier de Dieu

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Pourquoi ce nom ? Un de nos jésuites va vous répondre


Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde - Jn 12, 44-50

Publié par Jardinier de Dieu sur 24 Avril 2024, 11:30am

Catégories : #Homélies, #évangile commentaire, #Temps pascal, #2011- 2013 pistes de réflexion Jardinier

Mercredi de la 4e semaine du temps pascal
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 12,44-50.
En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ;
et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé.
Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.
Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »
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Merci à l'auteur de cette image

 

Après la résurrection de Lazare et avant d’entrer Lui-même dans sa passion, Jésus nous livre un discours fort. Il réaffirme le lien qui l’unit avec son Père : sa mission vient de Lui, tout son être s’enracine en Lui : « Celui qui me voit, voit Celui qui m’a envoyé ». La foi en Jésus signifie la foi au Père qui l’a envoyé. L’œuvre de salut réalisée par Jésus-Christ est l’œuvre du Père, c’est Lui qui l’a envoyé, missionné pour sauver l’humanité. C’est une œuvre d’amour que Jésus est venu réaliser, celle qui Le lie à son Père et qu’Il veut réaliser avec chacun de nous. Il est le visage du Dieu invisible qui nous est donné de contempler et de suivre.

Il y a dans ce passage des mots forts, des passages essentiels qu’il nous faut ressasser sans cesse : « Je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver ». Aussi l’inverse est aussi fort et radical : rejeter Jésus, c’est rejeter le Père, c’est se couper de nos racines, de la vie de la grâce. Rejeter Jésus, c’est rejeter le Père. Cela dépend évidemment de nous : l’écoute de sa parole ou sa non écoute se situe dès maintenant pour chacun de nous. Entrer dans l’intimité de Dieu, ou rester à l’extérieur et s’ériger en critique ou en juge. L’amour vaincra un jour dans notre monde et en chacun de nous, c’est notre espérance

Père Nicolas de Boccard (Radio RCF)
https://www.rcf.fr/articles/vie-spirituelle

 

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