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L’autre jour, une collégienne, Margot, faisait sa profession de foi. Elle a un esprit très rationnel. Eh bien elle a bougé sur le Dieu que nous fêtons : la Trinité. Ce Dieu-là, c’est pas une idée, un magicien mais c’est Quelqu’un. Je lui parle et il me parle. Le Fils, c’est Jésus qui n’arrête pas de contempler le Père. Entre eux ils n’arrêtent pas de se donner l’un à l’autre. Le Père a soif de vie, d’amour, pour nous. Jésus, c’est celui qui reçoit cette soif. Il vient nous proposer de devenir fils et filles de ce Père, avec Lui… Et ça, c’est du charabia tant que je ne suis pas disposé à l’Esprit. L’Esprit c’est celui qui me fait connaître la vie entre Jésus et son Père, le Père. Ça peut rester pour nous, pour moi, du charabia. Pas grave, ça viendra. Un jour peut-être l’oreille du cœur s’ouvrira et peut-être entendrai-je, comme le Fils baptisé par JB : « Tu es mon enfant bien-aimé ». Alors Dieu deviendra Quelqu’un pour moi, et je deviendrai quelqu’un pour Lui.
A mon avis le camp d’été est un temps pour le vivre. Le Père, je ne l’ai jamais vu. Il est en moi, je le connais si peu ! Jésus, je le croise parfois par ses amis, j’apprends à le connaître un peu. L’Esprit vient quand Jésus et son Père viennent à notre rencontre nous apprendre à aimer comme ils s’aiment. Le Dieu trinitaire, c’est l’Amour en actes. Ils n’ont pas craint d’affronter l’inconnu, en venant jusqu’à nous. Partir en camp, c’est un peu partir vers l’inconnu. On va aller où ? Qu’est-ce qu’on va faire ? Cuisiner ? Monter les tentes ? Construire une table ? Visiter les gens ? Et s’il pleut des cordes ? Aimer fait partir vers l’inconnu. C’est une chance car ça exerce à faire équipe et développer des talents en comptant les uns sur les autres. C’est un peu ça, je crois, le miracle d’un Dieu Amour, Trinité. Alors bonne route en camp d’été !