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Dieu fait resplendir la connaissance de sa gloire et dire que Paul se trouve peu capable de parler ! À vrai dire ce n'est pas d'une limpidité immédiate pour ma petite compréhension. Je pourrais même dire qu'un voile couvre mon cœur pour bien entendre. Un voile avait déjà couvert le cœur des Israélites avec les livres de Moïse. Et bien cela semble continuer pour moi avec les livres de Paul ! Pourtant Paul parle de « nous tous qui n'avons pas de voile sur le visage et qui reflétons la gloire du Seigneur » ! Il reconnaît cependant que l'Évangile annoncé reste voilé pour les incrédules à l'intelligence aveuglée. Alors je pense à Bartimée. « Rabbouni, fais que je voie ». Et quand il demande de voir, ce qu'il désire c'est de « voir vraiment », c'est-à-dire de voir comme Dieu voit. Oui, Rabbouni, que je voie ta gloire ; que je connaisse la gloire de Dieu en contemplant le Christ !
Voir commence quand nous reconnaissons que Jésus est Christ et Seigneur. Paul a fini par le recevoir, il reconnaît là l'œuvre de la miséricorde du Seigneur. Voir est donc un fruit. Nous commençons à voir quand nous nous disposons à la grâce qui suffit et qui nous ouvre les portes d'une vie nouvelle. Rabbouni, que je voie. Que j’accueille que tout est don et grâce, en toi.
Olivier de Framond, compagnon jésuite
2 Co 3, 15 – 4, 1.3-6 ; Ps 84 (85), 9ab.10, 11-12, 13-14 ; Mt 5, 20-26