En fait je ne connais pas un livre de l'Apocalypse. Il faudra que je le découvre. Il vient clore le nouveau testament et la Bible chrétienne. Il vient aujourd'hui sur fond de Qatar, une catastrophe qui en cumule plusieurs : celle d'un monde du foot prisonnier de l'argent et celle d'un pays englué dans un pétrole peu humain. Et sur fond d'Ukraine, de Cop 27 qui montre notre inertie à sortir du tombeau, etc.
Le livre de l'Apocalypse vient nous inviter à mener le juste Combat, et à le tenir, chacune et chacun, ensemble, sur cette terre, jusqu'au jour de la délivrance. Un jour inconnu, immaîtrisable, qui n'appartient qu'à Dieu. Ce jour, nous serons sans défense, nous entraiderons mutuellement à partager le pouvoir et la vie. Nous nous laisserons accueillir tels que nous sommes. Car "nous verrons Dieu face à face", dit un autre passage de Jean.
Je me suis demandé si notre passé du purgatoire et des limbes ne venait pas de ce livre de l'Apocalypse. Il parle d'une deuxième mort, comme si nous étions, déjà à vrai dire, entre la vie et la mort. Cette mort enfermée dans la mer, c'est-à-dire le monde du mal, avant que celle-ci ne disparaisse à tout jamais dans ce qui est évoqué ici, à savoir un étang de feu. La claire vision ne viendra qu'après. Et avec elle, la terre nouvelle enfin prête aux noces de l'Epoux. Et là tous recevront et vivront ce Jour comme un temps béni.
D'ici là, il n'y a plus qu'à veiller ! Ensemble, ce sera plus facile ...
Olivier de Framond, compagnon jésuite