Voici quelques strophes de la poésie de Ste Thérèse de Lisieux : Ce que j'aimais
Oui, toujours ta main m’accompagne
En toi, j’ai les bois, la campagne
J’ai les roseaux, la prairie, la montagne,
Les pluies et le flocon neigeux
Des cieux.
J’ai la lyre mélodieuse,
La solitude harmonieuse, Fleuves, rochers, cascade gracieuse…
Le doux murmure du ruisseau,
L’oiseau.
J’ai le beau lac, j’ai la vallée
Solitaire et toute boisée ;
De l’océan, j’ai la vague argentée,
Poissons dorés, trésors divers
Des mers.
En toi j’ai la brillante étoile ;
Souvent ton amour se dévoile,
Et j’aperçois comme à travers un voile,
Quand le jour est sur son déclin
Ta main !
Toi dont la main soutien les mondes,
Qui plantes les forêts profondes,
Toi qui d’un seul coup d’œil, les rends profondes,
Tu me suis d’un grand regard d’amour
Toujours !
J’ai ton Cœur, ta face adorée,
Ton doux regard qui m’a blessée…
J’ai le baiser de ta bouche sacrée,
Je t’aimer et ne veux rien de plus,
Jésus !
Thérèse de Lisieux - Pensées 1, une tendresse ineffable, textes choisis et présentés par Conrad de Meester (carme), 1980. Ed du Cerf, Desclée de Brouwer, p.23-24