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Et si plutôt que de se centrer sur ce qui ne marche pas, nous essayons de regarder comment la vie avance dans cette scène d’évangile… alors que voyons-nous ?
1. Le père, un homme respectable. Il aime son enfant et aimer c’est être attentif. Il veut sa guérison, il croit, il espère et il relance, il demande et par se demande qui dure, il rend possible la guérison…
2. Jésus, lui, il surgit et il guérit. Et même envers ses disciples il établit un rapport de vérité et de liberté, il les reprend. Dans le registre de l’accompagnement de lui envers eux, il leur demande de progresser. Il les conduit en leur indiquant leurs devoirs et leurs capacités. Ensuite, il les guide en répondant à leurs questions, en dialoguant. Il les a escortés en se substituant à eux pour assurer la guérison auparavant.
3. Les disciples alors que dire pour eux ? ils se font secouer. Mais une fois la guérison obtenue, ils reviennent à Jésus et lui demandent comment ils peuvent faire…
Faire ainsi, prendre le temps de contempler ce qui avance, nous donne de voir encore plus de possibles pour dire oui à la vie. Cette vie mystérieuse que nous avons simplement à laisser être en nous et entre nous.
Et, dernier point, la contemplation a conduit aussi chacun dans cette scène évangélique à demander aussi bien le père, que Jésus et les disciples. La demande, c’est une dette que nous contractons envers l’autre et aussi une merveilleuse manière de s’ouvrir à la vie et à sa dynamique d’entrainement.
Cette page d’évangile nous donne donc deux attitudes essentielles de vie : contempler pour voir la vie à l’œuvre en ma situation, demander pour lui permettre d’agir encore plus. Bonne journée à chacun de vous.
Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite