« La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux ; priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » (Mt 9, 37-38) Cette requête de Jésus est toujours actuelle. Nous devons toujours prier le «maître de la moisson», c’est-à-dire Dieu le Père, pour qu’il envoie des ouvriers travailler dans son champ qui est le monde. Et chacun de nous doit le faire avec un cœur ouvert, avec une attitude missionnaire; notre prière ne doit pas être limitée uniquement à nos besoins, à nos nécessités : une prière est véritablement chrétienne si elle possède également une dimension universelle. [...] Si elle est vécue en ces termes, la mission de l’Eglise sera caractérisée par la joie. [...] Il ne s’agit pas d’une joie éphémère, qui jaillit du succès de la mission ; au contraire, c’est une joie enracinée dans la promesse — dit Jésus — que «vos noms se trouvent inscrits dans les cieux» (Lc 10, 20). Par cette expression, Il entend la joie intérieure, la joie indestructible qui naît de la conscience d’être appelés par Dieu à suivre son Fils. C’est-à-dire la joie d’être ses disciples. Et c’est la joie de ce don qui fait de chaque disciple un missionnaire, quelqu’un qui marche en compagnie du Seigneur Jésus, qui apprend de Lui à se dépenser sans réserve pour les autres, libéré de lui-même et de ses biens. (Parole du Saint Père - Angélus, 7 juillet 2019)
https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour/2024/07/09.html