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Ce lundi, participant à la messe à St-Jérôme avec une amie, voilà ce que j’ai retenu de l’homélie : dans l’Ancien Testament, il y avait déjà de proposer une économie de la riposte. Cette économie limitait la propagation de la violence. Comme on le voit dans ce passage de l’Exode 21, 24-25
La riposte ne va pas plus loin que l’agression subie. C’est la fameuse loi du Talion.
Mais quand Jésus arrive, il apporte une nouvelle façon de répondre à la violence. Il faut à vrai dire pouvoir faire preuve d’inventivité pour trouver des réponses adéquates. « Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre » (Mt 5, 39) « s’il te demande de faire mille pas, fais-en deux milles avec lui ». Jésus nous invite à être inventifs dans notre réponse à la violence. Lui-même ne tendra pas l’autre joue, quand le serviteur du Caïphe lui donnera un soufflet, il l‘amènera plutôt à la réflexion : « pourquoi me gifles-tu…».
Devant chaque situation de violence, il est bon de toujours essayer d’abord de chercher un moyen pacifique. Mais cela n’est possible bien souvent que par la prière qui nous aide à prendre distance par rapport à la situation, à considérer les personnes sous le regard de Dieu. Entrer dans cette perspective de réponse me conduit même à chercher à prier tout le temps le Seigneur, de sans cesse recevoir ce qu’il me donne. Alors je deviens libre par rapport à toute situation. Lui parler sans cesse, être en dialogue permanent avec Lui, être dans la relation avec Lui me donne de pouvoir être plein de créativité par rapport à la situation : « Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce, pour faire connaître à Dieu vos demandes. » (Ph. 4, 6)
M.M.