Jardinier de Dieu

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Pourquoi ce nom ? Un de nos jésuites va vous répondre


Luc 13, 10-17 : Ne fallait-il pas la délivrer le jour du sabbat ?

Publié par Olivier de Framond, compagnon jésuite sur 30 Octobre 2023, 11:15am

Catégories : #framond, #framond_homélies, #homélie_framond, #Evangile_réflexion

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 13,10-17.

En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat.
Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser.
Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »
Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu.
Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. »
Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ?
Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »
À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.

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Merci à l'auteur de cette image

Le sabbat, c'est une pierre d'achoppement entre Jésus et les pharisiens. Ça revient souvent, source de division. Le sabbat, je peux l'accomplir diversement. En ne faisant rien ou le moins possible, c'est l'interprétation en forme négative : ne pas travailler, ne pas agir, en gros pas d'action tournée vers un intérêt personnel mais tout recevoir de notre Créateur et Sauveur. Jésus innove, mais qui peut dire qu'il transgresse le sabbat, en optant pour une forme positive : rendre gloire à notre Créateur et Sauveur. Et ce qui lui rend gloire, c'est l'homme debout, vivant, remis en chemin, en route. Et donc guérir une femme toute recourbée depuis 18 ans, fermée à la vie du monde car elle ne peut voir que ses pieds, le sol, et sa propre misère à elle. C'est sûr, il y a mieux, pour la gloire de Dieu. Et remise debout, elle peut chanter la louange du Seigneur et reconnaître ses merveilles. Elle peut enfin aller boire à la source, comme le bœuf ou l'âne que l'on délie pour les mener boire. Non mais ! Merci Jésus, tu nous invites à aimer notre soif et notre liberté d'enfants de Dieu.

Olivier de Framond, compagnon jésuite

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