Les anges, que par période on a priés avec ferveur, et en plus, les saints anges, saints, alors qu’ils ne sont pas hommes, euh…, si je veux comprendre ça par la tête, je cale vite.
Il y a Michel, Gabriel, Raphaël. Il y a les anges sur l’échelle de Jacob. L’ange à Marie, l’ange en songe à Joseph. Les anges du tombeau vide. Il y a les anges des enfants, ces tout-petits qui sont les frères de Jésus. Il semble que nous ayons chacun notre ange. Ils se signalent pour toute vie nouvelle forte : à l’Annonciation, pour la naissance de Dieu sur terre, à Pâques, pour la naissance de l’Esprit. Ils viennent pour une traversée à vivre avec courage. Ils sont comme une main de Dieu, un signe discret de sa présence quand lui, Dieu, semble inaccessible. Ils sont l’enfant, le pauvre en moi, Dieu qui se tient, caché, en nous, que le monde ignore et n’accueille pas, Dieu qui a soif de nous. Ils sont là pour aider nos combats pour la vie, avec l’ange Michel, l’ouverture à la vie, avec l’ange Gabriel, « Dieu est fort », notre marche dans la condition humaine, avec l’ange Raphaël, « Dieu guérit ».
Saints anges gardiens, je ne sais pas qui vous êtes, mais donnez-nous d’accueillir en nos frères l’enfant qui se tient là, en quête du Père.
Père Olivier de Framond