Tite et Timothée, annonceurs de l’Evangile (26 janvier)

Publié par Père Olivier de Framond sur 26 Janvier 2018, 12:49pm

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Paul, de sa prison, connaît la communion des Saints, l’Eglise de l’Esprit, qui l’ouvre à ses ancêtres, comme à Loïs, Eunice, grand-mère et mère de Timothée. Cette vie jaillit dans sa prison à cause de son enfant bien-aimé, Timothée. Il rend grâce pour lui, ce qui l’invite à garder cette flamme qui suscite en Paul une telle communion de cœur avec les vivants et les morts. « Avec la force de Dieu, prends ta part de souffrance pour l’annonce de l’Evangile ». Paul demande à Timothée de seulement rester ce Temple où ce n’est plus lui qui vit mais Dieu qui vit en lui, sans même qu’il le voie.
Cette part de souffrances, c’est sans doute ce qui fait que le disciple est agneau au milieu des loups, sans autre bagage que la voix de son Berger. Jésus les envoie au-devant de lui. Etonnant, en principe un agneau suit le berger, il ne le précède pas. Le Berger est sans doute sa Parole, livrée à ses enfants bien-aimés. Et l’Evangile est une bonne nouvelle, cette Parole, qui touche à la fois les villes et les maisons. La ville : toute la communauté connaît la guérison et l’encouragement, le règne de Dieu est tout proche. La maison : la parole se reçoit et germe en chacun, plus intérieure. Comme en retraite.

Père Olivier de Framond

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