Aujourd'hui, ce que nous constatons : c'est que notre société aspire à voir, à comprendre avant de croire.
Elle est dans le contrôle, la réussite à coup sûr.
Thomas nous dit la même chose d’une certaine manière dans sa quête comme il l’exprime.
« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,
si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous,
si je ne mets pas la main dans son côté,
non, je ne croirai pas ! »
Nous sommes tous en attente d’une parole concrète.
Et si la foi est un acte humain, on doit être capable d’en parler, d'en rendre compte.
La réflexion pour nous croyants est la suivante : on ne peut pas tout voir du mystère de Dieu,
mais nous devons chercher à en parler avec nos propres mots dans un langage qui est le nôtre pour transmettre quelque chose de Dieu.
Lydie Bardoux