29 avril - fête de Ste Catherine de Sienne, vierge et docteur de l'Église
Un autre témoin du ressuscité, c'est Catherine de Sienne. Elle n'a pas craint de remettre les papes dans une disposition de tout-petits ! Avignon, non, on y danse tout en rond. Mais Rome, lieu de la communion signifiée. Un pape, oui, pas 36, condition pour vivre une communion réelle. Faire la vérité, venir à la lumière, ne peut pas se faire par des bergers dispersés et qui jouent au plus grand.
"Père, ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'a révélé aux tout-petits" ! C'est le cri d'émerveillement de Jésus contemplant l'aveuglement des uns, la fraîcheur lumineuse des autres. Les verts pâturages, les sages et les savants passent à côté. L'Eglise ne peut être qu'un troupeau de tout-petits conduit par un tout-petit, un enfant. Et l'enfant véritable, c'est le Fils. Un père prodigue révèle ce qu'il a de meilleur à son enfant bien-aimé. L'Eglise de Catherine de Sienne est celle-là. Sinon il n'y a pas de communion, pas de vérité qui se cherche, pas de berger, pas de verts pâturages qui se révèlent.
Un tout-petit entend la voix qui l'invite à prendre sur lui le joug du Fils unique. L'enfant tire le fardeau, l'autre ne fait que suivre tranquillement. Et un joug, ça aide à marcher droit, ai-je vu ! Alors Seigneur, attends-moi, attends-nous, que nous trouvions une bonne âme pour nous faire tenir à ton joug !
Olivier de Framond, compagnon jésuite
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