Nabuchodonosor, ce grand monsieur, se fie à des dieux à qui il tient comme à la prunelle de ses yeux. Mais les "croyants" de l'évangile de Jean sont attachés apparemment à un Dieu qu'ils pensent le seul vrai et qui semblent ne pas l'être, face au Christ. Jésus ne cherche jamais à paraître bien aux yeux des hommes. Il ne cherche pas à se faire comprendre. Il se révèle comme il se reçoit. Et il se reçoit de "son Père". Finalement, à part Sidrac, Misac, Abdénago, et quelques rares, y a-t-il encore des croyants véritables aujourd'hui ?! Et le Ressuscité dira quand même à ses amis : "de tous les peuples, faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit" ! C'est vrai, c'est étonnant comme Jésus est tout pardon comme avec cette femme adultère, en fait notre humanité pécheresse, et tenace, rude, sans partage, avec les faux croyants qui pensent être déjà arrivés. Pour croire en Dieu, Jésus nous dit une seule chose : devenez fils, filles, de Dieu, comme il l'est, lui. Le reste, pécheur, imparfait, ressemblance de Dieu altérée, adultère, ce n'est pas une obsession à avoir, c'est une terre à ouvrir à Sa miséricorde, pour sa Joie.
A quels dieux, à quel Dieu, je me fie ? Garde - moi dans la persévérance à ta Parole, toi, le Fils aimé du Père !
Olivier de Framond, compagnon jésuite
Dn 3, 14-20.91-92.95 ; Dn 3, 52, 53, 54, 55, 56 ; Jn 8, 31-42