(He 2, 14-18)
Un évènement fait sens en fonction de qui nous sommes
Jésus après le temps à la synagogue, invité par des proches, se retrouve dans la maison de Pierre.
Là il lui est présenté sa belle-mère prise par la fièvre et il lui est demandé de la soigner.
La belle-mère guérie se remet aussitôt à servir les convives. La vie (guérison demandée et reçue) produit ainsi ses premiers effets (service rendu aux hôtes).
Ce premier miracle n’en reste pas là. Il attire le reste de la Bourgade : une traînée de vie se répand jusque tard dans la nuit. Les gens sont guéris de toutes leurs maladies physiques ou psychiques.
Le lendemain deux ouvertures se rencontrent : celle qui désire que la vie nouvelle s'approfondisse sur place et celle qui propose d’aller plus loin annoncer la Bonne Nouvelle et donner à d’autres lieux de connaître cette flambée de la vie en vérité.
Les deux manières de permettre à la vie sont respectables, même si celle que choisit Jésus est pour un plus grand bien.
Voilà pour chacun de nous une manière de se situer : demander ce dont nous avons besoin, recevoir et rendre à nos proches ce qui nous a davantage fait vivre, ne pas hésiter d’aller plus loin transmettre le souffle de vie.
Bon vent à chacun.
Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite