Étonnant, ce mouvement de Paul et Barnabé ! On dirait une danse qui ne s'arrête pas. Elle aurait pu, avec une lapidation, mais les pierres n'ont pas suffi à la stopper. Une voix l'a initiée quand Paul était sur la route de Damas : "pourquoi me persécutes-tu ?" Il a reconnu la grâce frapper à sa porte. La porte de la foi aux nations ! C'est le nom de la danse qui s'est alors lancée.
Elle en est a Lystres où des "comme lui avant son retournement" viennent le lapider. Coriace, le Paul, il repart le lendemain pour la danse. A Derbé. Elle le ramène à Lystres, ils sont gonflés, non ? Et bien non, la danse entraîne des disciples. Et ça repart : la Pisidie, la Pamphylie, la mer pour la Syrie...
Et l'évangile nous révèle la source de cette danse : leur joie d'aimer celui qui est parti vers le Père. Le monde voit-il en eux l'amour dont le Fils aime le Père, comme le dit Jean d'une façon enigmatique ? La danse aujourd'hui a quitté la Turquie. Où porte-t-elle la foi aujourd'hui ? ... Seigneur, viens entraîner nos pas !
Livre des Actes des Apôtres 14,19-28.
Psaume 145(144),10-11.12-13ab.21.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.
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Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.
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Que ma bouche proclame
les louanges du Seigneur !
Son nom très saint, que toute chair le bénisse
toujours et à jamais !
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 14,27-31a.