Jardinier de Dieu

Jardinier de Dieu

Pourquoi ce nom ? Un de nos jésuites va vous répondre


Luc 1, 39-45 : La vie doucement nous entraine tous, suivons-la ! - 4ème dimanche de l'Avent, année C

Publié par Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite sur 22 Décembre 2024, 12:28pm

Catégories : #Homélies, #JLfabre, #Evangiles dim avent-piste de réflexion

Luc 1, 39-45 : En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. 

Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

******************

Merci à l'auteur de cette image

Continuons à considérer le cheminement d’Elisabeth pour que, comme elle, nous puissions nous ouvrir à ce Dieu qui ne cesse de donner à chacun, la vie en plénitude, cette vie qui peut toujours se partager, à la mesure même de la manière dont nous la recevons.

Quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle Une chose à l’extérieur, la venue de Marie, sa salutation, a un retentissement en elle : celui de son enfant, celui qui est venu en elle avec le surcroît de vie. Cela fait sens pour elle. La même promesse vient à elle, la même vie qu’elle désire alors saluer de toute son énergie renaissante, pleine de gratitude.

Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte

La vie en elle maintenant… c’est celle qui peut recevoir les autres vies et les bénir… Elisabeth prend la mesure que ce qui lui a été donné. Ce qu’elle a reçu se donne aussi à d’autres. La vie en elle et la vie à l’extérieur d’elle sont la même et unique vie, la vie de Dieu. Cette vie qui appelle à travailler à son extension, en la recevant puis en l’offrant en tout. La venue de Marie la plonge ainsi encore plus dans la vie et lui donnera de pouvoir se séparer librement de son enfant qui va naître. Elle sera, encore plus, reine, capable par elle-même de maintenir le nom de l’enfant, celui reçu par son époux : Jean !

Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Articles récents