14e Dimanche du temps ordinaire
Relever le monde, n’est pas un acte magique. L’établissement d’un lien entre le chemin du Fils et ce que devient le monde, en son fond, peut se comprendre. Pour cela, le mouvement du Fils doit être considéré. Ce mouvement n’est pas sans effet sur tout le reste, sur l’humanité entière. Le Fils s’abaisse, et, par cela, il manifeste pleinement la vraie vie, la joie qu’il y a à être dans ce mouvement où on reçoit et où on donne…
C’est le mouvement de la vie qui se manifeste ainsi et qui se manifeste comme désirable pour d’autres humains et ainsi pour le monde. Dès lors, le monde peut arrêter de s’enfermer en lui-même, et dès lors de s’enfoncer dans un vide, un néant. Le monde s’ouvre à une nouvelle vie, et, de ce fait même, il retrouve vie, assurance, force, capacité d’entreprendre, de donner, de transformer, de transmettre… Cette possibilité est ouverte a priori depuis la vie de Notre Seigneur Jésus Christ.
Ce redressement a été posé dans le temps par la vie de Notre Seigneur Jésus Christ, il lui donne forme. Sa vie, le récit de sa vie sont ainsi actifs en tout temps, en tout lieu pour relever le monde. Ils peuvent ainsi agir sur chacun. Dés lors ce mouvement lorsqu’il vient toucher quiconque, produit en lui, une joie. Ceux qui vivent ce changement, sont les fidèles. Cette joie, cette vie qui se donne, par contre coup accusent la situation passée qui était de péché et d’esclavage. Elle ouvre aussi un avenir, celui de la transmission, celui de l’approfondissement sans fin de la relation, le bonheur impérissable.
Allons sur ce chemin, le vrai chemin, celui de la vie qui s’atteste, se donne en situation, se recueille, s’offre à l’avenir…
Dieu qui as relevé le monde par les abaissements de ton Fils, donne à tes fidèles une joie sainte : tu les as tirés de l'esclavage du péché ; fais-leur connaître le bonheur impérissable.
père Jean-Luc Fabre