Garde à ton peuple sa joie, Seigneur, toi qui refais ses forces et sa jeunesse :
Dans l’Evangile d’hier (fête de St Matthias) et du dimanche, Jésus nous a dit : « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie. » Jésus nous a parlé abondamment de la joie qui est très importante pour toute vie, elle est comme la quintessence de la vie, la joie fait chanter la vie, donne espérance et confiance. Nous, de temps en temps, éprouvons comme des joies passagères. Elles peuvent, en un instant, basculer en tristesses et en désolations. La joie dont parle le Fils de Dieu, est beaucoup plus profonde, solide, entière. Personne ne peut l’enlever, elle est fondée, elle a traversé les épreuves. Elle est à Lui, elle est Lui. La joie d’un enfant qui a aimé jusqu’au bout la Volonté de son Père, qui a donné sa vie pour sauver ses frères. Après avoir accompli sa mission sur terre, sa joie indéfectible est de retrouver son Père au ciel et de là d’envoyer son Esprit pour accompagner ses frères jusqu’à la fin des temps. C’est cette joie qu’Il nous donne, cette joie qui nous conduit vers là où Il va, vers là où il est. La joie oriente nos vies... elle est l’aiguille de la boussole de chacune de nos vies de baptisé, elle nous rajeunit, nous dynamise...
Tu nous as rendu la dignité de fils de Dieu : Affermis-nous dans l’espérance de la résurrection
Cette joie que nous recevons de Dieu, nous tient, nous maintient, nous redonne le sens de notre existence, elle est le signe de notre dignité, de notre appel et elle donne la force d’aller, de se développer, de croître et inévitablement elle rencontre l’adversité, l’opposition qui demeure en ce monde... Alors notre demande est simple, Seigneur, ancre en nous l’orient que la joie ne cesse de nous indiquer, la résurrection, la nôtre mais aussi celles des autres, de tous... Sans cette petite boussole en nous, nous perdrons pied dans l’effarement de la vie... Que la joie devienne douce musique intérieure qui nous aide à tout relativiser et qui nous donne de toujours aller vers ce qui compte, qui nous donne de laisser glisser ce qui n’est pas toi, ce qui ne nous conduit pas à toi... !
Jardinier de Dieu
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