Je rappelle une proposition d’un auteur dont je serais prêt à partager le point de vue, à savoir, dans l’histoire de l’univers, il y a les particules en mouvement qui génèrent des cops massifs comme les trous noirs aux propriétés dès plus exotiques ou des corps plus diffus comme les nuages de gaz, des nébuleuses comme le Nuage de Magellan.
Vous avez peut-être vu dans la presse la simulation la plus précise existante de Sagittarius A* (Sagittaire A*), le trou noir super massif du centre de notre galaxie, la Voie Lactée.
D’après les simulations sur superordinateur, l’équipe de recherche conclut que Sagittarius A* tourne probablement le long d'un axe qui suit approximativement la ligne de visée de la Terre. Le sens de cette rotation est contraire au sens des aiguilles d'une montre, de la sorte, nous le verrions de face.
Un trou noir est, par définition, impossible à observer en lui-même: aucune lumière, matière ou rayonnement ne s’en échappe. Cependant, il est possible d’en détecter la présence grâce aux phénomènes cosmiques qui y sont associés.
Les particules en mouvement génèrent des événements qui sont en fait des multiples du même.
En dehors de ces événements précédents, il y a deux vraies nouveautés dans l’histoire de l’univers que sont l’apparition de la vie et celle de l’amour.
Le commandement nouveau du Christ se base sur la seconde nouveauté, l’amour.
« Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés »
Ce disant, le Christ nous donne une référence ou une métrique, à savoir, « aimer comme je vous aime ».
Cela va un peu plus loin qu’« aimer son prochain comme soi-même ».
« Vous aimer comme je vous aime ». Et c’est à ce signe que le monde vous reconnaîtra.
C’est à ce signe, et pas un autre, que le monde doit vous reconnaître, et donc me reconnaître. L’amour passerait donc avant la prédication dans l’annonce du Christ.
Remarquez que le Christ ne dit pas « aimez-moi, comme je vous aime ».
Il a certes posé la question à Pierre, mais c’était une affaire entre Pierre et lui.
Jésus ne demande pas explicitement de l’aimer, mais il s’agit bien de cela.
En fait, cette nouvelle loi d’amour n’en est pas une au sens d’une pratique cultuelle ou morale ni d’une forme supérieure d’altruisme.
L’amour ici est fondé en Christ et nulle part ailleurs.
En conséquence, Paul & Barnabé ne prendraient pas tant de risques et n’accepteraient pas de subir les outrages, s’ils n’étaient pas fondés en Christ.
Quand ce n’est pas le cas, c.-à-d. quand le disciple n’est pas fondé en Christ, alors, il ne risque pas ses relations, sa réputation, sa carrière et encore moins sa peau pour le Christ.
En outre, on verra même ce disciple éliminer ceux qui pourraient faire obstacle à l’avancement de son plan de carrière, ou ceux qu’il jalouse. L’histoire est pavée de ce genre de méprises.
« Aimez-vous comme je vous aime » engendre la fraternité.
Dans un groupe ou une communauté, la fraternité vraie se déploie quand l’Esprit du Christ commence à vivre au sein de l’entité.
Cet Esprit engendre des frères et non pas des complices, des comparses ou des lobbyistes, unis dans la conquête de situation.
L’Esprit du Christ n’est pas l’esprit du mithraïsme ou l’esprit de la loge.
De la même manière, la fraternité ne peut pas se développer ou ne peut se déployer que de manière restreinte, car l’Esprit doit pouvoir passer de l’un à l’autre pour former une ronde. C’est la ronde de la Trinité, notre référence absolue.
Car l’esprit ne va pas n’importe où. On ne formera donc pas une ronde avec les petits diables du coin. Il ne faut pas y compter. L’Esprit en nous nous fait éprouver de l’aversion pour ces rondes-là.
Roland Cazalis, compagnon jésuite
Ac 14, 21b-27 ; Ps 144 (145), 8-9, 10-11, 12-13ab ; Ap 21, 1-5a ; Jn 13, 31-33a.34-35