Jardinier de Dieu

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Pourquoi ce nom ? Un de nos jésuites va vous répondre


Lc 15.1-10 Joie dans le ciel pour un pécheur qui se convertit

Publié par Olivier de Framond, compagnon jésuite sur 7 Novembre 2019, 08:22am

Catégories : #2017_framond

Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Ceux qui ne sont pas avec lui peuvent difficilement supporter ça, c’est normal. Manger avec des vendus au pouvoir romain qui viennent nous pomper nos ressources, qui ferait des choses pareilles ? Ceux qu’on appelle ici les pécheurs, c’est qui ? Des adultères ? des prostituées ? a priori des gens que tout le monde sait peu en règle avec la Loi de Moïse. Aujourd’hui ce serait qui ? les mafieux ? les énergivores à effets de serre garanti ? Je ne saurai pas dire. L’évangile dit : ce sont des « perdus » : une brebis perdue, une pièce d’argent perdue. Une brebis égarée, c’est qu’elle est malade. Un argent perdu, il est malade de ne servir à rien. On peut dire que les pécheurs c’est des malades de n’être pas ou plus branchés à la vie, à la joie de Dieu, ce pauvre qui sommeille en nous.

Jésus révèle que ces perdus sont aussi des heureux qui peuvent la goûter, cette joie, s’ils se convertissent. La seule conversion qui soit est celle qui mène à la joie de Dieu. C’est ce qui les faisait tous venir à Jésus. Les justes n’ont pas besoin de conversion. Le hic est qu’ils n’en ont pas besoin. Ça demande une conversion – et à moi, à nous, peut-être – bien plus rude. La pureté du cœur, dit Frère François à son ami, c’est de se réjouir que Dieu est Dieu. Ils n’en sont pas encore là, parce qu’ils sont bien, eux – moi, nous, peut-être -, qui suivent la Loi. Les perdus sont retrouvés, les justes sont perdus. Et la joie de Dieu passe et se donne.

Olivier de Framond, compagnon jésuite

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