Jn 14, 1-6
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu as. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. »
(merci à l’auteur de la photo)
Que nous dit ce passage de l’évangile de Saint Jean, choisi par l’Eglise, pour ce moment donné du temps pascal… temps qui nous conduit des apparitions du Ressuscité à la sortie de l’Eglise hors d’elle-même à la Pentecôte.
Oui que nous dit-il ? Très prosaïquement que Jésus ressuscité bouge : “Je pars vous préparer une place. Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai ». Le berger va et vient, il revient même… il bouge beaucoup… il ouvre par cela de larges perspectives… « Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures » tout cela il le fait pour ses brebis, son troupeau, pour nous.
Et qu’espère-t-il en faisant tout cela ? Pour quelle finalité ? Pour que nous bougions nous même à vrai dire : « je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi ». Pour que nous allions hors de l’enfermement dans notre situation présente, là où nous serons vraiment, en étant avec Lui, sur le chemin vers le Père. Il sera là pour nous conduire ainsi, dans notre condition même, vers la Vie en plénitude, celle avec son Père, pour nous donner de prendre la bonne direction, en nous guidant pour choisir la voie de la Vérité en situation. Il se manifestera concrètement ainsi pour nous encore comme « chemin, vérité, et vie ».
Il est tant que nous partions et que nous mettions en route. Alors une fois encore, goûtons la dernière strophe du chant « pour que l’homme soit un fils à son image » de Didier Rimaud… Puis nous continuerons notre cheminement pascal. Oui les espaces sont grands, oui le service nous met proche, oui il est notre Ami véritable. Oui nous sommes libres…
Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite
Servir Dieu rend l’homme libre comme lui. Jn 14, 1-6 Se laisser conduire… - Jardinier de Dieu