Depuis quelques jours, l’évangile nous fournit diverses bribes de sagesse pour mieux vivre, mieux se disposer à recevoir la Parole de Vie, sans une cohérence globale évidente. Aujourd’hui, il s’agit d’une part de s’orienter en prenant en compte l’opposition : trésor de la terre/trésor du ciel, pour bien investir et, d’autre part, de considérer notre œil comme la lampe de notre corps.
Restons sur ce dernier point, alors ouvrons l’œil.
« La lampe du corps, c’est l’œil » Ce qui nous touche avec la lumière nous pénètre, l’œil c’est un peu comme la fenêtre dans une maison : elle fait entrer l’extérieur chez soi, elle apporte de la nouveauté, de la vie. Mais il y a aussi une dimension autre à considérer, celle de l’organe en lui-même. « Si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera dans les ténèbres ». Un peu comme si pour une fenêtre les vitre étaient sales.
On comprend bien que le dysfonctionnement d’un organe puisse se répandre dans le corps entier, dans la personne entière.
Alors la question pratique qui nous travaille tout de suite se formule ainsi : comment faire pour améliorer la qualité de notre vision, dépasser ce qui nous la rend difficile. Une manière humaine habituelle peut nous mettre sur le chemin spirituel. Des gens du métier devant un cas difficile vont se concerter pour enrichir leur manière de voir, d’envisager des solutions. Les séries télé avec des médecins n’arrêtent pas de jouer sur cette manière dans un sens ou dans l’autre, le médecin héros étant souvent celui capable de la perception des choses la plus surprenante mais aussi la plus riche, n’est-ce pas « Docteur House » ou « Good doctor » ou encore « Grey s’anatomy »
Alors comment regarder avec un autre œil sur notre chemin spirituel ? Bien évidemment il y a la contemplation de comment le Seigneur regarde lui et cela déplace notre propre manière de voir, de contempler. Mais au quotidien il y a un moyen très valable et simple. Demander son avis aux autres, à ses proches, ménager un temps de considération, de consultation avant de décider et d’agir… Faire ainsi me réintroduit dans la solidarité avec les autres. Cela m’ouvre à une collaboration, à un cheminement en commun. Bref à la Vie Véritable, celle qui nous est donnée.