Jardinier de Dieu

Jardinier de Dieu

Pourquoi ce nom ? Un de nos jésuites va vous répondre


Jn 8, 31-42 Nous sommes maintenant juste avant le Chemin d'impuissance où Jésus ira jusqu’à sa mort. Et la vérité se dit

Publié par Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite sur 24 Mars 2021, 14:41pm

Catégories : #Homélies

Ce qui anime Jésus au plus profond : c’est la relation à son père, cela revient dans tous les évangiles de ces jours.

Sa manière d’en témoigner ira jusqu’à sa disparition. Et en cela il rend témoignage à cette vérité intérieure de l’autre monde, de son monde, de la maison du père.

Nous sommes invités à nous laisser toucher par sa vie. Par là nous vient notre liberté nous qui sommes sujets de notre propre monde qui nous enferme

Le Seigneur se dit dans ce monde fermé sur lui-même, notre monde.

Il y est libre et véridique  il témoigne simplement, il témoignera jusqu’au bout dans le silence devant ses bourreaux. Ce qui compte pour lui, c’est le maintien de sa relation au Père. 

Il dit son être de fils, il demeure auprès du père dans sa maison

Quel que soit la situation extérieure / ce qui n’est pas le cas pour nous ; nous sommes des esclaves qui vont et qui viennent / nous avons demandé la grâce d'être ancré dans son monde, dans sa maison dès le mercredi des cendres, en considérant que le Père nous regardait dans le secret pour nos actes extérieurs de jeun de prière et de partage...

De fait c’est dans le secret et la prière, que cet être est sans cesse à conforter pour nous

Parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. Sachons le reconnaître. Sa parole trouvera une place dans la contemplation du Fils

Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père... parole de pure vérité.

Réentendons le Prologue qui résonne aussi en ces jours plein de vérité et de liberté

AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair

 

Nous y allons,  nous y sommes, la chair du Fils de Dieu fait homme atteste  du mystère jusqu’au bout en sa pauvreté absolue.

 Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite

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