Jardinier de Dieu

Jardinier de Dieu

Pourquoi ce nom ? Un de nos jésuites va vous répondre


Un commandement nouveau - Jeudi après l'Épiphanie — Année C : 9 janvier 2025

Publié par Olivier de Framond, compagnon jésuite sur 9 Janvier 2025, 08:28am

Catégories : #framond_homélies, #framond, #homélie_framond

La Loi est venue du ciel pour faire un peuple de marcheurs de Dieu. « Écoute, Israël ». Le reste, commandements et décrets, s’est reçu pour demeurer dans cette écoute. Jean, le disciple que Jésus aimait, vient rouvrir l’écoute. « Voici le commandement que nous tenons de Dieu ». Ah, il n’y en a qu’un, « le » commandement ? Celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère. Donc par exemple s’aiment au même niveau et réciproquement Américains, Canadiens, Groenlandais, Panaméens. Ils aiment Dieu et les « enfants de Dieu ». Certains l’attirent, d’autres l’agacent, les uns comme les autres sont aimables, chemin donné pour aimer Dieu et ordonner sa vie selon l’Esprit du Seigneur. Le cadeau de Noël, en l’Enfant-Dieu du Père, c’est de recevoir Celui qui me met en chemin de conversion pour aimer Dieu et l’autre, tels qu’ils sont, en toutes situations. Dans la paix comme dans la friction. Dans la nuit comme dans la lumière.

Les enfants de Dieu, c’est tous ces chercheurs de sens, de travail, de vie, pour qui Dieu veut se donner. Il nous a aimés le premier. Le laisser d’abord me chercher, venir à ma porte, frapper, entrer. Il vient aimer en moi, se donner. Pas pour que je me centre sur moi mais, au-delà, pour se livrer à tous ses enfants. « Dislexit nos », dit la dernière encyclique. Jésus est venu porter la soif de Dieu, le cœur de Dieu, au monde. Un soldat l’a révélé sur le bois de la Croix. L’évangile est arrêté avant que ça se dégrade entre les auditeurs et Jésus. C’est pour faire entendre cet « aujourd'hui s’accomplit l’Écriture ». Noël nous invite à accueillir dans le prochain et notre terre Dieu à l’œuvre. Le saut qu’il éveille, c’est de passer d’une Loi pratiquée par usage à un Amour qui se livre, en toute activité, temps et situation. Garder ses commandements, au pluriel cette fois, c’est laisser Dieu aimer en moi le monde, en toutes choses et relations. Accueillons-Le.

Olivier de Framond, compagnon jésuite

1 Jn 4, 19 – 5, 4 ; Ps 71 (72), 1-2, 14.15bc, 17 ; Lc 4, 14-22a

Merci à l'auteur de cette image

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Articles récents