« Allez dans le monde entier ! De tous les peuples, faites des disciples. Baptisez-les au nom
du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,19-20)
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Nous sommes en effet à la veille de l’Année de la foi, du 50e anniversaire de l’ouverture du Concile œcuménique Vatican ii et de la
treizième assemblée générale du synode des évêques sur le thème : « Nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne ». […]
L’évangélisation n’est pas l’œuvre de quelques spécialistes, mais du Peuple de Dieu tout entier, sous la direction des pasteurs. Chaque fidèle, dans et avec la communauté ecclésiale, doit se sentir responsable de l’annonce et du témoignage de l’Evangile. Le bienheureux Jean XXIII, en ouvrant la grande assemblée du Concile Vatican ii, prévoyait « un bond en avant vers un approfondissement doctrinal et une formation des consciences », et c’est pour cela — ajoutait-il — qu’« il est nécessaire que cette doctrine certaine et immuable, qui doit être fidèlement respectée, soit approfondie et présentée d’une manière qui réponde aux exigences de notre temps » (Discours d’ouverture du Concile œcuménique Vatican ii, 11 octobre 1962). Nous pourrions dire que la nouvelle évangélisation a commencé précisément avec le Concile, que le bienheureux Jean XXIII voyait comme une nouvelle Pentecôte qui aurait fait fleurir l’Église dans sa richesse intérieure et dans son extension maternelle dans tous les domaines de l’activité humaine (cf. Discours de clôture de la première période du Concile, 8 décembre 1962). Les effets de cette nouvelle Pentecôte, malgré les difficultés des temps, se sont prolongés, touchant la vie de l’Église dans chacune de ses expressions : de la vie institutionnelle à la vie spirituelle, de la participation des fidèles laïcs dans l’Église à la floraison charismatique et de sainteté. À cet égard, nous ne pouvons pas ne pas penser à ce même bienheureux Jean XXIII et au bienheureux Jean-Paul II, à tant de figures d’évêques, de prêtres, de personnes consacrées et de laïcs, qui ont embelli le visage de l’Église de notre époque.
[…] Les paroles du serviteur de Dieu Paul VI sont toujours actuelles, quand il affirmait : « Il importe d’évangéliser — non pas de façon décorative, comme par un vernis superficiel, mais de façon vitale, en profondeur et jusque dans leurs racines — la culture et les cultures de l’homme... partant toujours de la personne et revenant toujours aux rapports des personnes entre elles et avec Dieu » (Exhort. apos. Evangelii nuntiandi, n. 20). Le Catéchisme de l’Église catholique est fondamental dans ce but, étant une norme sûre pour l’enseignement de la foi et la communion dans l’unique credo. La réalité dans laquelle nous vivons exige que le chrétien ait une solide formation !
La foi demande des témoins crédibles, qui aient confiance dans le Seigneur et qui se remettent à Lui pour être « le signe vivant de la présence du Ressuscité dans le monde » (Lett. apos. Porta fidei, n. 15). […]
Une des conditions pour être le signe vivant de la Présence ...
L’apôtre Paul écrivait à Timothée : « Recherche la justice, la foi, la charité, la paix... Or, le serviteur du Seigneur ne doit pas être querelleur, mais accueillant à tous, capable d'instruire, patient dans l'épreuve ; c'est avec douceur qu'il doit reprendre les opposants » (2 Tm 2, 22-25).
Discours du Pape Benoît XVI aux évêques participant au congrès organisé par la congrégation pour les évêques 20/09/12
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