Prière d'ouverture du dimanche "Baptême du Seigneur" - Avec toi, nous marchons sur la mer

Publié par Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite sur 11 Janvier 2020, 11:16am

Catégories : #oraison

Tu te fais notre chemin, en pleine humanité, loué sois-tu ! Avec toi, nous marchons sur la mer…

Dieu éternel et tout-puissant, quand le Christ fut baptisé dans le Jourdain, et que l'Esprit Saint reposa sur lui, tu l'as désigné comme ton Fils bien-aimé ; accorde à tes fils adoptifs, né de l'eau et de l'Esprit, de se garder toujours dans ta sainte volonté.

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Un chemin se trace pour nous à partir d’un matériau humain que nous pouvons comprendre pleinement. Le Fils de Dieu devient l’un de nous. Son humanité est chemin. Il vit sa vie de Fils comme l’un de nous, en solidarité avec nous. Comme les gens de son peuple, il demande le baptême de conversion. Tu reconnais dans cet acte, sa belle attitude filiale qui se rend proche de tes enfants d’adoption. Votre Esprit se manifeste, Toi-même le reconnaît pleinement, Tu nous le désignes…

C’est notre nouveau contexte, à partir duquel nous pouvons essayer de comprendre toute chose de nos vies, trouver les moyens d’avancer. Nous sommes, par le baptême reçu, tes enfants adoptifs. Nous avançons en nos vies et nous te demandons la grâce de continuer à être sur le Chemin de la Vie, ce chemin que ton Fils a parcouru, en chacune de nos situations…

Donne nous d’être pleinement habités de son attitude… d’entrer dans ton projet d’amour. Parfois, comme pour lui, ton Fils, notre chemin humain semble se perdre. Nous savons que Tu veilles sur nous, que Tu nous aides par ton fils tout spécialement à ces moments. C’est pour cela qu’en ce début d’année nous Te le demandons. Ô Toi qui nous attends au terme, Toi qui nous espères. Nous Te le demandons vraiment :

En pièce jointe, un poème très connu de Machado. Nous pouvons comprendre cette expérience, du chemin qui s’estompe. Souvent nous en faisons l’expérience en ce monde qui ne cesse de déraciner l’être humain. Mais dans la foi, nous croyons que Tu nous accompagnes, que Tu nous portes. En nous retournant ne réalisons-nous pas souvent que nos cœurs étaient tout brûlants… Nous découvrons notre liberté que Tu veux comme celle de Ton Fils, aimante et se donnant… Oui, un chemin c’est merveilleux. « Mais notre affaire est de passer, de passer en traçant des chemins, des chemins sur la mer ». Là, dans cette absence, peut naître la vraie et humble louange filiale portée avec l’aide de nos frères !

Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite

Ac 10, 34-38 Quand l’Eglise devient apostolique…

Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je trouve ma joie.