En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. »
Aujourd’hui, nous faisons mémoire des morts. Bien évidemment ceux que nous avons connus mais aussi de tous ceux qui nous ont précédés. Cela convoque notre foi et nous appelle à entrer dans cette grande solidarité envers eux. Mais il y a aussi à considérer la solidarité d’eux envers nous également, aussi bien ceux qui sont arrivés que ceux qui sont encore en chemin.
L’Eglise nous propose ce passage de l’écriture pour éclairer notre chemin actuel. Recevons cet évangile. Retenons quelques passages et laissons-les nous instruire par eux.
« Il y a de nombreuses demeures ». S’il y a un grand nombre de demeures, cela signifie qu’il y a un grand nombre de chemins, chemins qui s’ouvrent en fonction de chacun de nous… Le seigneur me rejoint là où je suis, qui que je sois. Il me respecte, me respectera toujours. Un chemin s’ouvre à partir de qui je suis, à partir de ma situation. Je n’ai pas à être parfait mais j’ai à laisser la lumière du Christ me mettre en mouvement.
« Je vous emmènerai auprès de moi » Jésus a parcouru tout le chemin de la mort à la vie en Dieu. Il est dans cette lumière d’une vie éternelle qui rayonne sans fin. Et de là, il attire chacun de nous. Depuis qu’il a traversé il y a au fond du tunnel de chacune de nos vies une lumière. Laissons cette lumière produire son effet en nous. Recevons ce souffle d’espérance, comme une trouée de lumière peut nous appeler à poursuivre le chemin dans la forêt épaisse…
« Pour aller où je vais, vous savez le chemin» s’ouvrir à Lui tout simplement, être avec lui, faire de lui mon ami. Ne plus rien Lui cacher, se fier à Lui en tout. Aller à Lui de tout soi-même, attendre tout de Lui, marcher avec Lui, pas à pas… se reposer en Lui, repartir de Lui… s’enfoncer dans la confiance envers Lui… Marcher !
Jean-Luc Fabre compagnon jésuite
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