Dieu a donné à son Église un successeur de l’Apôtre Pierre, en la personne du cardinal Robert Francis Prevost, jusqu’à présent préfet du Dicastère pour les évêques, qui a choisi le nom de Léon XIV. Léon XIII était un pape de la fin du XIXème siècle, mort au tout début du XXème siècle, qui a donné un grand développement à ce que nous appelons la Doctrine sociale de l’Église. Il avait encouragé les Français de l’époque à se rallier à la République.
Léon XIV est apparu au balcon de la basilique Saint-Pierre, humble, ému et serein, avec une parole forte sur la paix, le dialogue, les ponts à établir, la mission. Il nous invite à avancer sans peur. Il a insisté sur l’amour de Dieu pour tous.
Premier pape américain, avec des origines françaises, italiennes et espagnoles, religieux augustin, qui a passé de longues années au Pérou, comme missionnaire et évêque. Il a donc une ouverture naturelle et pastorale à l’universalité.
Certains vont essayer de lui trouver des défauts et de quoi polémiquer, peut-être ; ils vont essayer de le classer à droite ou à gauche, dans la continuité ou dans la rupture avec le pape François.
Nous le recevons dans la foi, comme celui que Dieu nous donne pour conduire l’Église aujourd’hui, sans chercher à le récupérer, à le classer, mais en étant attentifs à ce que le Seigneur veut nous dire par son ministère. Il n’est pas le Bon Dieu, il n’est pas le Christ, mais il reçoit un don particulier pour confirmer ses frères dans la foi. Il est serviteur des serviteurs de Dieu.
Dès maintenant, nous citons Léon XIV à chaque messe, et nous rendons grâce à Dieu qui, à travers son élection assez rapide, nous prouve qu’Il n’abandonne pas son Église.
Guy de Kerimel, Archevêque de Toulouse
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