Mercredi après l'Épiphanie
Un bon évangile pour apprendre à discerner ! Les disciples ne voient que nuit, vent, et fantôme. Ils n’avaient rien compris au sujet des pains. Leur cœur était endurci. Ce n’est pas le tout-début de l’apprentissage, mais discerner s’apprend en étant envoyé, dans un passage sur une autre rive, qui nous fait éprouver toutes sortes d’esprits… Jusqu’à ce que révèle la lueur de Pâques.
Que n’ont-ils pas compris au sujet des pains, pour éprouver en eux tempête ? Je crois que je n’ai pas plus compris qu’eux, honnêtement. Plus tard tu comprendras, dira Jésus à Pierre… En attendant, nous avons à persévérer dans la suite de son premier appel. Jésus leur donne d’éprouver la nuit, toute une nuit à ramer. Ils ne le savent pas encore, c’est un cadeau.
Cette semaine qui suit l’Epiphanie fait faire des premiers pas vers ce que les Mages et les nations sont venus adorer, caché dans un Enfant. Lundi nous étions invités à une conversion nouvelle, pour trouver Dieu en toute chose, en nous, en Jésus qui passe et parcourt toutes nos Galilées. Hier, en reconnaissant Dieu en Jésus qui ne se laisse pas arrêter par la foule mais la regarde avec compassion. Et là, c’est la nuit, la tempête, les cris, la frayeur, puis le comble de la stupeur. Un cœur endurci, un aveuglement tenace, et une liberté de Dieu se rencontrent et ensemble cheminent vers la lumière de Pâques. Que sera demain ?
1 Jn 4, 11-18 ; Ps 71, 1-2, 10-11, 12-13 ; Mc 6, 45-52