Henry et le jardin partagé
La COP 21 et moi, petit homme, petite femme ?
« Après la COP 21, tout est possible mais tout reste à faire » selon le titre d’un article publié par le quotidien « la-Croix ». On y lit cela aussi : Si les parties signataires « s’obligent » donc, vis-à-vis de la communauté internationale, à respecter les dispositions du texte, aucun tribunal international, aucun gendarme ne les sanctionnera à défaut. La contrainte sera donc essentiellement – et ce n’est pas négligeable – une contrainte d’image et de réputation. « C’est à nous, société civile, de faire le travail et de mettre la pression pour que l’accord s’applique et que son ambition soit régulièrement rehaussée », poursuit Yannick Jadot. « La COP21 va envoyer un signal au marché, mais ce sont aux villes et aux citoyens de finir le job », abonde Hans Joachim Schellnhuber, directeur de l’Institut de Postdam sur les impacts du changement climatique. « Pour stabiliser le système climatique, nous devons nous débarrasser des énergies fossiles entre 2050 et 2100, dans tous les secteurs, alors même que l’énergie consommée dans le monde aujourd’hui est à 80 % du gaz, du charbon et du pétrole, rappelle le climatologue Hervé Le Treut. Il faut donc une forme d’emballement dans la transition, qui nécessite une implication de tous les pays et de tous les secteurs ». Après la conférence de Paris, cette accélération est possible. Mais rien n’est garanti.
Que devons-nous faire, simples citoyens ? Rappelons-nous qu’à la journée de prière pour la Sauvegarde de la Création (le 1er septembre 2015), le Pape François invitait tout homme à prier et à agir. « Beaucoup de choses doivent être réorientées, mais avant tout l’humanité a besoin de changer. La conscience d’une origine commune, d’une appartenance mutuelle et d’un avenir partagé par tous, est nécessaire » écrivait le pape.
Dans son encyclique « Laudato Si’ », le pape propose de commencer par des choses simples : « éviter l’usage de matière plastique et de papier, réduire la consommation d’eau, trier les déchets, cuisiner seulement ce que l’on pourra raisonnablement manger, traiter avec attention les autres êtres vivants, utiliser les transports publics ou partager le même véhicule entre plusieurs personnes, planter des arbres, éteindre les lumières inutiles ».(Laudato Si', n°211)
Où en sommes-nous, chacun, face aux « choses simples » à réaliser dans notre quotidien ?
Henry et le jardin partagé
Jardinier de Dieu
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