Prions pour que le droit à l’éducation des migrants, des réfugiés et des personnes touchées par la guerre soit toujours respecté et garantisse ainsi la construction d’un monde meilleur.
Ruth répondit à Noémie : « Ne me force pas à t’abandonner et à m’éloigner de toi, car où tu iras, j’irai ; où tu t’arrêteras, je m’arrêterai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu. Où tu mourras, je mourrai ; et là je serai enterrée. Que le Seigneur me traite ainsi, qu’il fasse pire encore, si ce n’est pas la mort seule qui nous sépare ! » [Ruth 1 16-17]
Les serviteurs disent au maître Booz. Ruth nous a dit : “Laisse-moi glaner et ramasser ce qui tombe des gerbes, derrière les moissonneurs.” Depuis qu’elle est arrivée, elle est restée debout, depuis ce matin jusqu’à maintenant. C’est à peine si elle s’est reposée. » […] Alors Ruth se prosterna face contre terre et dit à Booz : « Pourquoi ai-je trouvé grâce à tes yeux, pourquoi t’intéresser à moi, moi qui suis une étrangère ? » Booz lui répondit : « On m’a dit et répété tout ce que tu as fait pour ta belle-mère après la mort de ton mari, comment tu as quitté ton père, ta mère et le pays de ta parenté, pour te rendre chez un peuple que tu n’avais jamais connu de ta vie. Que le Seigneur te rende en bien ce que tu as fait ! Qu’elle soit complète, la récompense dont te comblera le Seigneur, le Dieu d’Israël, sous les ailes de qui tu es venue t’abriter ! » Et Ruth lui dit : « Que je trouve toujours grâce à tes yeux, mon seigneur ! Oui, tu m’as consolée ; oui, tu as parlé au cœur de ta servante, à moi qui ne suis même pas comme l’une de tes servantes. » [Ruth 2 7 10-13]
Il demanda : « Qui es-tu ? » Elle répondit : « C’est moi, Ruth ta servante. Étends sur ta servante le pan de ton manteau, car c’est toi qui as droit de rachat. » Alors, il dit : « Sois bénie du Seigneur, ma fille ! Ce geste d’attachement est encore plus beau que le premier : tu n’as pas recherché les jeunes gens, pauvres ou riches. Et maintenant, ma fille, n’aie pas peur ; tout ce que tu diras, je le ferai pour toi, car tout le monde ici sait que tu es une femme parfaite. [Ruth 3 9-11]
Booz prit donc Ruth comme épouse, elle devint sa femme et il s’unit à elle. Le Seigneur lui accorda de concevoir, et elle enfanta un fils. Les femmes de Bethléem dirent à Noémi : « Béni soit le Seigneur qui aujourd’hui ne t’a pas laissée sans quelqu’un pour te racheter ! Que son nom soit célébré en Israël ! Cet enfant te fera revivre, il sera l’appui de ta vieillesse : il est né de ta belle-fille qui t’aime, et qui vaut mieux pour toi que sept fils. Noémi prit l’enfant, le mit sur son sein, et se chargea de l’élever. [Ruth 4 13-16]
Jean Luc Fabre Sj., directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape France