Texte pour la semaine de l'unité des chrétiens
Tous, nous serons transformés par la Victoire de notre Seigneur Jésus Christ.(1 Corinthiens 15,51-58)
Je vais vous faire connaître un mystère. Nous ne mourrons pas tous, mais tous, nous serons transformés, en un instant, en un clin d’œil, au son de la trompette finale. Car la trompette sonnera, les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons transformés. Il faut en effet que cet être corruptible revête l’incorruptibilité, et que cet être mortel revête l’immortalité. Quand donc cet être corruptible aura revêtu l’incorruptibilité et que cet être mortel aura revêtu l’immortalité, alors se réalisera la parole de l’Écriture : « La mort a été engloutie dans la victoire ». Mort, où est ta victoire ? Mort, où est ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché, et la puissance du péché, c’est la loi.
Rendons grâce à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ. Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, faites sans cesse des progrès dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre peine n’est pas vaine dans le Seigneur.
Traduction œcuménique de la Bible (TOB)
…
Le fait que les disciples de Jésus se soient querellés pour savoir « qui était le plus
grand » (Mc 9,34), a bien montré la force de cette impulsion. Mais la réaction de Jésus a été très simple :
« Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous » (Mc 9,35).
La victoire dont il est question ici se réalise dans le service mutuel, l’entraide, le soutien pour que s’estiment personnellement ceux qui sont « les derniers », les oubliés, les exclus. Pour
tous les chrétiens, l’expression la plus parfaite de cet humble service, c’est Jésus Christ, dans sa victoire sur la mort et sa résurrection. C’est dans sa vie, son action, son enseignement, sa
souffrance, sa mort et sa résurrection que nous cherchons comment mener, aujourd’hui, une vie de foi victorieuse qui se traduise dans un engagement social vécu en esprit d’humilité, de service et
de fidélité à l’Évangile. Et, alors qu’il allait connaître la souffrance et la mort désormais proches, Jésus priait pour que ses disciples soient un afin que le monde croie. Cette « victoire »
n’est possible que par une transformation spirituelle, une conversion. Il nous semble par conséquent que nos méditations devraient porter sur ces mots de l’Apôtre des Nations. Le but est de
parvenir à une victoire dont tous les chrétiens soient rendus participants à travers le service deDieu et du prochain.
C’est dans la prière et l’effort pour la pleine unité visible de l’Église que nous-mêmes – et les traditions auxquelles nous appartenons – seront changés, transformés et rendus semblables au Christ. L’unité pour laquelle nous prions requiert peut-être le renouveau de certaines formes de vie ecclésiale dont nous sommes familiers. C’est enthousiasmant mais cela peut aussi nous faire terriblement peur ! Nous ne prions pas pour une unité qui ne serait qu’affaire d’amitié et de collaboration « confortables ». C’est une unité qui requiert la volonté de renoncer à toute concurrence entre nous. Il nous faut nous ouvrir les uns aux autres, nous faire des dons et accepter d’en recevoir en échange, afin de pouvoir entrer véritablement dans la vie nouvelle proposée dans le Christ, qui est la seule vraie victoire.
Il y a place pour chacun dans le plan divin du salut. Par sa mort et sa résurrection, le Christ embrasse tout, sans qu’il soit question de gains ou de pertes, « afin que quiconque croit ait, en lui, la vie éternelle » (Jn 3,15). Nous aussi pouvons avoir part à sa victoire ! Croyons simplement en lui, et il nous sera plus facile de vaincre le mal par le bien.
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