Jardinier de Dieu

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Pourquoi ce nom ? Un de nos jésuites va vous répondre


Jn 7, 1-2.10.25-30 Complot contre Jésus, l'envoyé de Dieu

Publié par Jardinier de Dieu sur 16 Mars 2018, 12:10pm

Catégories : #2011- 2013 pistes de réflexion Jardinier

Vendredi (4semaine de Carême)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 7,1-2.10.25-30.

En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer.
La fête juive des Tentes était proche.
Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.
On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ?
Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. »
On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.

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Qui est Jésus ? La question court à travers l’Évangile : n’a-t-il pas été rédigé, sous sa quadruple forme, précisément pour le révéler ? Mais le Quatrième évangile fait procéder l’interrogation – et donc la révélation – par un procédé qui lui est familier et qu’on pourrait nommer : par changements de niveaux. Jésus ne répond pas «à côté» aux questions qu’on lui pose, mais plutôt «au-dessus». En partant des interrogations sur les réalités sensibles, il essaie d’amener ses interlocuteurs à la considération des réalités spirituelles, invisibles mais source de ce qui est. Dans le passage lu aujourd’hui, les oppositions s’enchaînent, chacune prenant appui sur la précédente. Jésus monte en secret à Jérusalem, mais il enseigne ouvertement dans le Temple. Les autorités cherchent à le faire mourir, mais la foule le tient pour le Messie. On sait «d’où il est» - de la famille et de la tribu de Joseph, de la ville de Nazareth -, mais le Messie, «personne ne saura d’où il est». Tout ceci contient une part de vérité et rien n’épuise le mystère de Jésus: «Vous me connaissez ?» La connaissance-méconnaissance de Jésus n’appréhende que l’homme qu’on voit agir, parler. Elle bute sur la méconnaissance fondamentale de celui qui l’a envoyé. C’est à partir de ce point-source – pour l’heure, un point aveugle – que toute la connaissance peut en être réélaborée : en accueillant la révélation du Père et de son dessein de salut qu’apporte Jésus, nous pouvons apprendre à connaître l’envoyé qui, à la ressemblance du Père, poursuit son œuvre – et à nous connaître nous-mêmes, créés à son image et destinés, par le Fils à parvenir à la parfaite ressemblance.
La méditation d'une moniale de Jérusalem http://jerusalem.cef.fr/meditations/index.php?mid=413
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