Voici la réponse du texte "La soif d'aimer"
Ecoute petit,
Arrête-toi,
et fais, silencieux, un long pèlerinage jusqu'au fond de ton coeur.
Marche le long de ton amour tout neuf, comme on remonte le ruisseau pour en trouver la source,
Et tout au bout, tout au fond, dans l'infini mystère de ton âme troublée, c'est Moi que tu rencontreras,
Car je m'appelle l'Amour, mon petit,
Et je ne suis qu'Amour, depuis toujours,
Et l'Amour est en toi.
C'est Moi qui t'ai fait pour aimer,
Pour aimer éternellement ;
Et ton amour passera par une autre toi-même.
C'est elle que tu recherches ;
Rassure-toi, elle est sur ta route,
en route depuis toujours,
sur la Route de mon Amour.
Il faut attendre son passage,
Elle approche,
Tu t'approches,
Vous vous connaîtrez,
Car j'ai fait son corps pour toi, j'ai fait le tien pour elle,
J'ai fait ton coeur pour elle, j'ai fait le sien pour toi
Et vous vous recherchez, dans la nuit,
Dans "Ma nuit", qui deviendra Lumière si vous Me faites confiance
Garde-toi pour elle, Mon petit,
Comme elle se garde, pour toi. Je vous garderai l'un pour l'autre,
Et, puisque tu as faim d'amour, j'ai mis sur ta route tous tes frères à aimer.
Crois-Moi, c'est un bien long apprentissage que l'amour,
Et il n'y a pas plusieurs sortes d'amour :
Aimer, c'est toujours se laisser aller vers les autres ...
Michel Quoist, 1956.
Prières. Les éditions ouvières économie et humanisme, Paris, p.p.69-70