Tous les hommes te célèbrent,
ceux qui parlent et ceux qui sont muets.
Tous les êtres te rendent hommage,
ceux qui pensent et ceux qui ne pensent pas.
Le désir de l’univers,
le gémissement de tous les êtres
aspirent vers toi.
Tout ce qui existe te prie,
et vers toi, tout homme qui sait comprendre l’univers
fait monter un hymne silencieux.
Le mouvement du cosmos déferle en toi,
car, de tous les êtres, tu es la fin.
Tu es unique,
tu es chaque homme, et tu n’es aucun,
tu n’es pas un être solitaire,
mais tu n’es pas l’ensemble des êtres.
Toi, tu as tous les noms,
comment puis-je t’appeler ?
Toi, le seul qu’on ne peut nommer …
Quel esprit céleste pourra pénétrer
les nuées qui voilent le ciel ?
Aies pitié, ô toi, au-delà de tout !
Comment t’appeler d’un autre nom ?
Richard Bergeron,Nicole Bouchard,Jean-Claude Breton, 2006.
Prier Dieu dans un monde sans Dieu.
Médiaspaul, Montréral, p.69