Que notre regard, celui de l’esprit et du cœur, ne s’arrête pas au seul horizon de notre monde, aux choses matérielles, mais soit un peu comme le grand sapin de Noël, sache tendre vers le haut, sache s’adresser à Dieu.
Que le Seigneur nous rappelle combien, nous avons besoin d’une lumière qui éclaire le chemin de notre vie et allume notre espérance, surtout en cette période où le poids des difficultés, des problèmes, des souffrances, se fait particulièrement sentir, et qu’un voile de ténèbres semble nous envelopper.
Et s’il y a bien une lumière capable d’éclairer vraiment notre cœur et d’allumer notre espérance, elle est précisément l’Enfant Jésus que nous contemplons en ce saint Noël, à l’intérieur d’une simple et pauvre grotte. Car il est le Seigneur qui se fait proche de chacun de nous. Que nous accueillions cet Enfant à nouveau vraiment dans notre existence.
Que nous sachions apporter un peu de lumière dans ce monde qui nous entoure :
dans nos familles, au travail, dans nos quartiers, nos pays, nos villes.
Chaque homme doit être une lumière pour ses proches, qu’il puisse de l’égoïsme qui, souvent, ferme le cœur et pousse à ne penser qu’à soi, qu’il
donne un peu d’attention à l’autre, un peu d’amour.
Ce sont ces petits gestes de bonté et d’amour qui ont le pouvoir d’éclairer l’obscurité de la nuit, voire même la nuit la plus sombre.
Benoit XVI 12 déc 2011 http://www.zenit.org/article-29705?l=french