Chaque semaine, un mot, une orientation dessine une orientation commune aux passages de l’Ecriture Sainte et à la prière d’ouverture… Un point à partir duquel nous pouvons nous retourner vers chacun des billets. Aujourd’hui, le mot est « mystère de Dieu ». Notre vie est ainsi faite que nous ne pouvons pas vivre sans horizon, sans une perspective qui nous entraine, qui donne aussi sens à notre vie quotidienne, marquée de contingence.
C’est bien un des fonds de l’évangile. Les vignerons homicides tuent toute perspective au-delà de la facticité de leur présent où ils s’enferment et tomberont bientôt dans la violence… Le Fils qui vient leur apporte la perspective d’une relation autre dans le quotidien même de leur vie, leur donnant accès à un plus grand amour… à un faire d’une autre nature, comme entrée active en relation avec le Mystère de Dieu qui ne cesse de se donner doucement… une réciprocité.
Ce mystère de Dieu dans la lettre aux Philippiens revêt la forme de la Paix, cette paix qui rend toute chose possible, cette paix qui nous enveloppe et accompagne nos capacités humaines pour les rendre capables d’agir justement en nos existences.
La prière d’ouverture nous donne de nous adresser à Celui qui nous porte au-delà de nous-mêmes, nous donnent d’entrer dans une relation avec Lui que nous ne saurions espérer ou concevoir, entrer dans le mystère de Dieu…
La prière universelle nous permet de dire au Christ tout ce qui forme la trame du quotidien de notre société. Nous la lui offrons pour entrer ensemble dans son mystère.
Père Jean-Luc Fabre
photo http://oekastatic.orf.at/static/images/site/oeka/20130937/weihwasser_lia.5181162.jpg