Revenir, revenir sans cesse aux premiers mots de la foi nouvelle, la foi au Mystère du Christ, entendre comme à neuf la merveille de la nouvelle foi au Christ, à Celui qui est mort pour nous, qui nous redonne la vie en plénitude, nous donne de pouvoir être de nouveau en lien profond avec Dieu, ce Dieu qui se révèle à nous peu à peu comme un père plein d’amour pour tous ses enfants… et qui fait de nous des frères… Nous entrons dans un nouveau monde, un nouvel univers de relations où nous pouvons être, exister vraiment selon le dessein de Celui qui nous a appelé à l’existence…
Notre monde présent est maintenant celui de notre justification, qui nous donne d’avancer, avancer encore, allant bien au-delà de notre condition première. Nous aspirons à voir Dieu, à être avec Lui pleinement, comme Notre Seigneur Jésus Christ nous l’a révélé… Nous acceptons le nouveau chemin qui s’offre à nous… sur ce chemin nous avons été précédé et notamment par nos pères dans la foi, les premiers chrétiens et notamment Paul qui nous parle à partir de sa propre expérience.
Romains 5, 1-5 Frères, nous qui sommes devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,
lui qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu.
Bien plus, nous mettons notre fierté dans la détresse elle-même, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ;
la persévérance produit la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée produit l’espérance ;
et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné.
père Jean-luc Fabre
photo http://www.lefigaro.fr/medias/2012/11/22/8f90943e-34cc-11e2-b490-7faf20e02d02-493x328.jpg