2Tm 1, 8b-10 Le suivre de plus près…
Paul s’adresse à une personne, à un de ses disciples, Timothée. Il est donc plus direct, plus précis. Paul appelle Timothée : Fils ! Paul appelle à la croissance. Une promesse adressée, à vrai dire, à chacun…
Il redit le sens de nos chemins personnels, de ce qui s’impose à nous comme un possible, un appel pour notre croissance véritable, dans le grand chemin du salut de toute l’humanité. Prendre notre part de souffrance. Au-delà de tout dolorisme, qui se fermerait sur lui-même, c’est pour chacun de nous accepter d’entrer librement et gracieusement dans le plein mouvement de l’annonce de l’Evangile à toute la création…
Cette annonce de l’Evangile inclut la souffrance pour lui donner sa portée entière, lui donner sa pleine manifestation… Par là, se manifeste, d’une manière plus éclatante, la Seigneurie du Christ qui dispose à la fois son projet, auquel nous pouvons adhérer, et sa grâce, qui nous porte. Il nous est donné, par cette participation libre et gracieuse à la souffrance de l’annonce de l’Evangile, de Le connaître davantage, de pouvoir Le suivre de plus près…
Percevoir le resplendissement de la Vie, celle qui se donne totalement à tous, celle du Dieu de Vie, pour se recevoir de tous… celle qui ne fait que croître en se donnant et ne meurt pas… Nul n’entre en la Vie sans avoir reçu blessure, aucune personne n’est sans cicatrice au Paradis…
Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite
2Timothée 1, 8b-10 Fils bien-aimé, avec la force de Dieu, prends ta part de souffrance pour l'annonce de l'Évangile. Car Dieu nous a sauvés, et il nous a donné une vocation sainte, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause de son projet à lui et de sa grâce. Cette grâce nous avait été donnée dans le Christ Jésus avant tous les siècles, et maintenant elle est devenue visible à nos yeux, car notre Sauveur, le Christ Jésus, s'est manifesté en détruisant la mort, et en faisant resplendir la vie et l'immortalité par l'annonce de l'Évangile.
Petite histoire irlandaise…
Un homme arrive au paradis et demande à pouvoir y entrer. « Bien » dit Pierre, « il suffit de nous montrer vos cicatrices ». « Je n’ai pas de cicatrices » dit l’homme. « Quel dommage, vous n’avez rien trouvé qui valait la peine de se battre ». Martin Sheen et Emilo Estevez. The way la route ensemble
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