Jardinier de Dieu

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Pourquoi ce nom ? Un de nos jésuites va vous répondre


Rm 8, 31b-39 Le troisième jour (Ps 108, Lc 13, 31-35)

Publié par Jardinier de Dieu sur 29 Octobre 2025, 11:02am

Frères, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste : alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous : alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ? En effet, il est écrit : C’est pour toi qu’on nous massacre sans arrêt, qu’on nous traite en brebis d’abattoir. Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.

Chaque fois que notre vie est secourue, c’est le « troisième jour »

Chaque fois que notre vie est secourue, c’est le « troisième jour »

Un renard va apprendre ce qu’est « le troisième jour », celui qu’il veut choper « arrive au terme » ! Bigre ! Drôle de renard et drôle de proie ! Le renard s’appelle Hérode, un roi. La proie semble être Jésus. Mais elle est libre et le renard ne le voit pas. Il y a aujourd’hui, demain, et … un troisième jour. Et c’est redit : « ma route aujourd’hui, demain, et le jour suivant » se poursuit. Elle ne sera jamais finie. Ce « troisième jour », c’est un jour déjà advenu et un jour en attente, les deux à la fois. Il est déjà venu quand la foule acclamera son roi, sur un âne, peu avant sa Passion. La foule a poussé une clameur : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Et cette foule et la clameur sont à venir, quand nous ne verrons plus Jésus, quand le renard aidé par d’autres aura mis sa patte sur sa proie. Le troisième jour viendra, horizon infini, où il nous sera donné de repousser ce cri d’émerveillement : « béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ». C’est Pâques. Le Fils bien-aimé parvient au terme de sa route.

 

Paul vit ce « jour ». Il y aujourd’hui, il y a demain, avec leur lot de détresse, d’angoisse, de persécution, de faim, de danger, d’abandons. Et il y a ce jour, celui de l’Amour du Christ, ce jour de « l’Amour de Dieu dans le Christ Jésus notre Seigneur ». C’est le jour qui fait traverser nos jours et nos nuits. Réussir, dit Paul, c’est connaître Celui qui nous a aimés. Le travail de notre foi est de demeurer tournés vers ce jour, le troisième jour, « le » Jour. Il nous faut nous y entraider.

Olivier de Framond compagnon jésuite

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