Chers frères et sœurs, bonjour !
La catéchèse d’aujourd’hui et celle de mercredi prochain sont consacrées aux personnes âgées qui, dans le cadre familial, sont les grands-parents, les oncles et tantes. Aujourd’hui, nous réfléchissons sur la condition actuelle problématique des personnes âgées et la prochaine fois, c’est-à-dire mercredi prochain, plus positivement sur la vocation contenue dans cet état de vie.
Grâce aux progrès de la médecine, la vie s’est allongée ; mais la société ne s’est pas « élargie » à la vie ! Le nombre des personnes âgées s’est multiplié, mais nos sociétés ne se sont pas suffisamment organisées pour leur faire de la place, avec un juste respect et une considération concrète pour leur fragilité et leur dignité. Tant que nous sommes jeunes, nous avons tendance à ignorer la vieillesse, comme si c’était une maladie à tenir à distance ; puis, quand nous vieillissons, surtout si nous sommes pauvres, malades ou seuls, nous expérimentons les lacunes d’une société programmée sur l’efficacité qui, en conséquence ignore les personnes âgées. Or celles-ci sont une richesse, on ne peut pas les ignorer.
Comme à son habitude le Pape François caractérise la situation par sa spécificité, concernant la question abordée. Ici il considère l’état de la personne âgée, aussi bien en lien avec la médecine moderne, qu’avec l’état de la société programmée pour être efficace. De cette analyse, surgira la perception par tous de la richesse véritable de nos ainés.
Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite
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