Le Pape confie chaque mois ses intentions de prière aux fidèles. Il compte sur nous. Notre prière est un vrai soutien pour la mission de l’Eglise.
Ces deux intentions de ce mois de mai 2016, précédées d’un préambule, sont lues en complément de la prière universelle préparée par l’équipe liturgique. Elles peuvent être introduites ainsi :
« En Église prions avec le Pape François aux intentions qu’il nous confie. Faisons nôtres et relevons ensemble ces défis du Réseau mondial de prière du Pape pour ce mois-ci : »
Intention de prière missionnaire
1 – Beaucoup aiment prier la Vierge Marie de manière répétitive par le chapelet. Sans rabâcher, il nous est bon de nous laissons imprégner longuement par celui que nous contemplons avec Marie : Jésus lui-même aux différentes étapes (mystères) de sa vie. Nous laissons Dieu pétrir nos cœurs, nous ouvrons notre monde à sa grâce. Prions donc pour que la pratique de la prière du Rosaire se diffuse dans les familles, les communautés et les groupes, pour l’évangélisation et pour la paix.
Intention de prière universelle
2 – L´Église prend de plus en plus à cœur la valorisation des femmes. Nous cherchons à promouvoir la dignité et les droits des femmes. Nous reconnaissons leurs compétences , leurs talents et leurs qualités propres . Dans l’Église comme dans la société, la femme apporte son sens de l’accueil, son attachement à l’harmonie et son approche englobante. Prions pour que dans tous les pays du monde les femmes soient honorées et respectées, et que soit valorisée leur contribution sociale irremplaçable.
MÉDITATION
Extrait de la Lettre apostolique‟ Mulieris Dignitatem” de Jean-Paul II (15 août 1988), n° 12 :
« Il est universellement admis – et cela même par ceux qui ont une attitude critique à l’égard du message chrétien – que le Christ s’est fait auprès de ses contemporains l’avocat de la vraie dignité de la femme et de la vocation que cette dignité implique. Cela provoquait parfois de l’étonnement, de la surprise, souvent cela frisait le scandale: «Ils s’étonnaient qu’il parlât à une femme» (Jn 4, 27), parce que c’était un comportement différent de celui de ses contemporains. Même les disciples du Christ «s’étonnaient». Le pharisien chez qui la femme pécheresse était entrée pour répandre de l’huile parfumée sur les pieds de Jésus «se dit en lui-même: «Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est: une pécheresse» (Lc 7, 39). Quant aux paroles du Christ: «Les publicains et les prostituées arrivent avant vous au Royaume de Dieu» (Mt 21, 31), elles devaient susciter encore davantage de stupeur ou même provoquer une «sainte indignation» chez ses auditeurs tout pleins d’eux-mêmes. »
Thierry Monfils s.j., AP Belgique & Luxembourg