Selon les Saintes Écritures,
la paix n’est pas seulement un pacte ou un traité
qui favorise une vie tranquille,
et sa définition ne peut être réduite
à une simple absence de guerre.
La paix signifie selon son étymologie hébraïque :
être complet, être intact,
achever une chose pour rétablir l’intégrité.
Elle est l’état de l’homme
qui vit en harmonie avec Dieu,
avec lui-même,
avec son prochain et avec la nature.
Avant d’être extérieure, la paix est intérieure.
Elle est bénédiction.
Elle est le souhait d’une réalité.
La paix est tellement désirable
qu’elle est devenue une salutation au Moyen-Orient (cf. Jn 20, 19 ; 1 P 5, 14).
La paix est justice (cf. Is 32, 17)
et saint Jacques dans sa Lettre ajoute :
« Un fruit de justice est semé dans la paix pour ceux qui produisent la paix » (3, 18 ; cf. Is 32, 17).
Le combat prophétique et la réflexion sapientielle
étaient une lutte et une exigence en vue de la paix eschatologique.
C’est vers cette paix authentique en Dieu
que le Christ nous conduit.
Il en est la seule porte (Jn 10, 9).
C’est cette porte unique que les chrétiens désirent franchir.
Benoit XVI, Exhortation Apostolique post synodale sur l’Eglise Moyen-Orient – Communion et témoignage 14 septembre 2012, n°9, p.p. 12-13 http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/apost_exhortations/documents/hf_ben-xvi_exh_20120914_ecclesia-in-medio-oriente_fr.pdf