Jean-Paul II : http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030914_bratislava_fr.html ; photo http://www.larochebeaucourt.fr/wp-content/uploads/2009/12/CroixArgentine.jpg
La Croix Glorieuse 14 septembre
Sur la Croix se rencontrent la misère de l'homme et la miséricorde de Dieu. Adorer cette miséricorde infinie est pour l'homme la voie unique pour s'ouvrir au mystère que la Croix révèle.
La Croix est plantée en terre et semblerait plonger ses racines dans la malice humaine, mais elle est projetée vers le haut, comme un index pointé vers le ciel, un index qui indique la bonté de Dieu. Au moyen de la Croix du Christ le malin est défait, la mort est vaincue, la vie nous est transmise, l'espérance restituée, la lumière communiquée.
O Crux, ave spes unica!
"Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-il que soit élevé le fils de l'homme, afin que quiconque croit ait par lui la vie éternelle" (Jn 3, 14-15), dit Jésus. Que voyons-nous donc lorsque nous tournons le regard vers la Croix où Jésus est cloué (cf. Jn 19, 37)? Nous contemplons le signe de l'amour infini de Dieu pour l'humanité.
O Crux, ave spes unica!
Saint Paul en parle dans l'Epître aux Philippiens [...] non seulement le Christ Jésus s'est fait homme, semblable en tout aux hommes, mais il a assumé la condition de serviteur, et s'est humilié ultérieurement en se faisant obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix (cf. Ph 2, 6-8).
Oui, "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique" (Jn 3, 16)! Nous admirons - émerveillés et reconnaissants - la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur de l'amour du Christ qui dépasse toute connaissance (cf. Ep 3, 18-19)!
O Crux, ave spes unica!
Dans le jardin de l'Eden, au pied de l'arbre, il y avait une femme Eve (cf. Gn 3). Séduite par le malin, elle s'approprie de ce qu'elle croit être la vie divine. Il s'agit au contraire d'un germe de mort qui s'insinue en elle (cf. Jc 1, 15; Rm 6, 23).
Sur le Calvaire, au pied de l'arbre de la croix, il y avait une autre femme, Marie (cf. Jn 19, 25-27). Docile au projet de Dieu, elle participe intimement à l'offre que le Fils fait de lui pour la vie du monde et, en recevant de Jésus l'apôtre Jean qui lui est confié, elle devient la Mère de tous les hommes.
C'est la Vierge des Douleurs que nous rappellerons demain dans la liturgie et que vous vénérez avec une tendre dévotion comme votre Patronne. Je lui confie le présent et l'avenir de l'Eglise et de la nation slovaque, afin qu'ils croissent sous la Croix du Christ et qu'ils sachent toujours en découvrir et en accueillir le message d'amour et de salut.
A travers le mystère de ta Croix et de ta résurrection, sauve-nous, ô Seigneur!
Amen.
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