Lc 5, 27-32 : avec Jésus prendre le chemin de la Vie - Samedi après les Cendres, 8 mars 2025

Publié par Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite sur 6 Mars 2025, 17:19pm

Catégories : #Homélies, #JLfabre, #évangile commentaire, #evangiles_piste_reflexion

Luc 5, 27-32 : En ce temps-là, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »

Sa vie, au global, ce n’est pas cela pour Lévi. Depuis longtemps il vit avec ce constat, sans pouvoir rien faire, seul. Alors il perçoit et reçoit un appel, une ouverture dans la parole de Jésus : « Suis-moi. » … Il se met en mouvement instantanément. Il attendait, il espérait depuis si longtemps. Il perçoit la vraie vie dans Jésus et son offre. Il y va.

Mais, tout de même, il y a eu des choses valables, précieuses même, qui sont à honorer dans un repas partagé avant de tout quitter : l’amitié. Lévi offre un magnifique banquet, il honore les beaux aspects de sa vie passée. Il signifie également son attente du banquet éternel avec tous les convives. La bonne nouvelle de la Vie se propage vers les autres, à travers cela.

Alors, prenant appui sur la parole de Jésus « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. » prenons conscience de notre propre situation et prenons à notre tour le chemin de la vraie vie… Jésus est avec nous. Quittons ce qui nous empêche de vivre.

Notre dignité n’est pas dans notre perfection extérieure mais dans les aspirations de notre cœur… Ouvrons nous, en ce début de Carême, à l’aventure du devenir soi dans la vraie Vie, au sein de l’humanité… suivons Jésus, allons avec Lui.

Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite

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